Le 1er décembre 2015, la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines est entrée en vigueur. Cette loi est l’un des principaux piliers d’un programme de sûreté et de sécurité visant les agents pathogènes humains et les toxines, tout comme le sont le Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines de même que la Norme canadienne sur la biosécurité.
Ces changements législatifs et réglementaires, au niveau fédéral, rehaussent les exigences opérationnelles ainsi que celles relatives aux infrastructures des laboratoires de biologie médicale pour la manipulation de microorganismes, particulièrement pour les agents pathogènes du groupe de risque 3 et plus.
Ces nouvelles exigences ont pour conséquence d’augmenter les coûts d’immobilisation et d’opération des laboratoires de NC3.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) ne souhaite pas la construction de laboratoire de niveau de confinement 4 (NC4) au Québec. Il y a un seul laboratoire de NC4 au Canada, le Laboratoire National de Microbiologie situé à Winnipeg. Ce niveau de confinement extrême est très coûteux et permet la manipulation d’agents pathogènes dangereux comme la variole.