L’établissement doit assumer le coût des médicaments administrés sur place, dans le cadre d’activités prévues à son plan d’organisation, à même l’enveloppe budgétaire déjà allouée. Aucuns frais ne pourront être exigés de l’usager pour ces médicaments. Ceci implique également qu’il ne peut d’aucune façon, être demandé à l’usager de se procurer son médicament dans une pharmacie privée pour se le faire administrer sur place dans le centre hospitalier.
Ainsi, dans le cas d’un usager admis ou inscrit pour qui il est nécessaire qu’il y ait prescription médicale d’un médicament non inscrit sur le formulaire local, l’établissement doit, à défaut de pouvoir lui fournir un médicament jugé équivalent à même ce formulaire, prendre les dispositions utiles pour qu’il lui soit fourni gratuitement, tout en respectant les dispositions de l’article 116 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux.
Quant à l’utilisation de la médication personnelle de l’usager admis, celle-ci doit demeurer l’exception. Dans ce cas, l’usager doit être informé et donner son consentement. Les anovulants pris à des fins contraceptives pourraient faire l’objet d’une telle exception, comme les médicaments en étude clinique ou du programme d’accès spécial de Santé Canada, qui sont obtenus d'un autre établissement.
Enfin, l’utilisation de la médication personnelle habituelle de l’usager est acceptable pour la clientèle ambulatoire recevant des traitements sur place, lorsque la médication n’est pas reliée ni au traitement qu’il reçoit, ni au motif de sa visite dans le centre hospitalier. Par exemple, les usagers recevant des traitements de chimiothérapie sur place, en clinique externe, doivent prévoir d’apporter et de s’administrer leur médication cardiovasculaire habituelle le cas échéant.