Un établissement ne peut pas requérir d'un candidat à un emploi ou à une nomination qu'il subisse un test de dépistage de l'infection au VIH, ou des informations médicales ou personnelles visant ou permettant de déterminer s'il est ou peut être porteur de l'infection au VIH ou atteint du sida, à moins que cette personne ne doive accomplir des interventions invasives dans l'exercice de ses fonctions.
Un établissement ne peut pas requérir d'un membre de son personnel ou d'un professionnel qu'il subisse un test de dépistage de l'infection au VIH ou des informations médicales ou personnelles visant ou permettant de déterminer s'il est ou peut être porteur de l'infection au VIH ou atteint du sida, à moins que cette personne ne doive accomplir des interventions invasives dans l'exercice de ses fonctions.
Un établissement doit s'assurer qu'aucune forme de discrimination n'est exercée à l'égard d'un membre de son personnel ou d'un professionnel à cause de son état de personne infectée par le VIH ou atteinte du sida.
Un établissement peut requérir un examen médical seulement pour évaluer l'aptitude d'une personne à remplir les fonctions pour lesquelles elle a été engagée ou pour assurer la sécurité des usagers.
La personne vivant avec le VIH ou le sida a le droit de travailler tant qu'elle en est capable et doit en tout temps être traitée avec dignité et respect. Ele doit être traitée comme tout autre membre du personnel du réseau de la santé et des services sociaux souffrant d'une maladie eu égard à son aptitude au travail et à la sécurité des usagers.
Un établissement doit faire en sorte que les membres de son personnel et les professionnels soient bien renseignés sur l'infection par le VIH et le sida, sur les modes de transmission et sur les mesures de prévention de l'infection, tant pour eux-mêmes que pour les autres, y compris les usagers.
L'application de cette directive dans le réseau se doit d'être exemplaire afin d'éviter de porter atteinte aux droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA.