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Directive ministérielle
Icône étoile représentant une nouveauté
Statut
En vigueur
Numéro de dossier Volume Chapitre Sujet Document Date
2025-043 01 01 41 01 2025-11-26
Sujet

Examen de parties d’un corps humain ou d’objets en anatomopathologie

Cette directive ministérielle remplace celle du 1er mars 2016 (2016-014) même codification.
Expéditeur(s)

Le sous-ministre adjoint au Sous-ministériat à la santé physique et pharmaceutique
Destinataire(s)
La présidente et cheffe de la direction de Santé Québec, les présidentes-directrices générales, les présidents-directeurs généraux, les directrices générales, les directeurs généraux des établissements desservant une population nordique et autochtone non visés par la Loi sur la gouvernance du système de santé et de services sociaux
Cette directive ministérielle s'adresse également, en adaptant les destinataires :

  • au Centre de santé Inuulitsivik
  • au Centre de santé Tulattavik de l'Ungava
  • au Centre local de services communautaires Naskapi
  • au Conseil cri de la santé et des services sociaux de la Baie-James
  • à la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik
  • au Centre régional de santé et de services sociaux de la Baie-James
  • Objet

    Cette directive a pour but d'informer Santé Québec et les organismes de son réseau ainsi que les établissements desservant une population nordique et autochtone non visés par la Loi sur la gouvernance du système de santé et de services sociaux (RLRQ, chapitre G-1.021) (LGSSSS) de mesures qui sont prises pour guider les pratiques cliniques en anatomopathologie.

    Contexte

    La pratique courante est que lorsqu'une partie d'un corps humain ou un objet est prélevé par voie chirurgicale dans un établissement, la pièce prélevée est soumise pour examen à un laboratoire d'anatomopathologie. Des pièces comme les plaques et vis retirées par les orthopédistes, les dents et tout ce qui est retiré par chirurgie mineure sont ainsi systématiquement transmis à un tel laboratoire.

    Modalités

    Dans le cadre de démarches visant à évaluer la pertinence des analyses de biologie médicale, certaines vérifications ont été faites relativement à l’obligation de soumettre des pièces en anatomopathologie. Il en ressort que la seule obligation qui est faite est en lien avec la rédaction, la conservation et l'accès au rapport qui doit être produit lorsqu'une pièce concernée est soumise en anatomopathologie.

    En effet, l'article 59 du Règlement sur l'organisation et l'administration des établissements (RLRQ, chapitre S-5, r. 5), paraissant sous le chapitre V intitulé Dossier des bénéficiaires, indique : 

    « 59. Lorsqu'il y a prélèvement d'une partie d'un corps humain ou d'un objet au cours d'une intervention chirurgicale, un rapport écrit doit être rédigé par le médecin spécialiste en anatomopathologie ayant examiné la partie du corps humain ou l'objet. L'original du rapport est conservé au dossier du bénéficiaire et une copie est gardée par le laboratoire, où un index croisé par bénéficiaire et par pathologie doit être établi. »  

    La décision de soumettre les pièces en anatomopathologie relève donc de la décision du professionnel qui a fait le prélèvement. 

    Le ministère de la Santé et des Services sociaux a confié à l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) le mandat de faire état des recommandations concernant la pertinence de soumettre au laboratoire les différents types de pièces prélevées chirurgicalement. L'INESSS a ainsi publié une série de six avis touchant diverses spécialités chirurgicales. Ces avis présentent quelques recommandations générales relatives à la transmission des prélèvements chirurgicaux ainsi qu'une liste de spécimens qui peuvent faire l'objet d'une transmission sélective au laboratoire d'anatomopathologie dans les domaines d'expertise suivants :

    • Chirurgie générale, plastique et dermatologique;
    • Chirurgie obstétricale gynécologique et urologique;
    • Chirurgie ophtalmologique;
    • Chirurgie orthopédique et neurochirurgie;
    • Chirurgie oto-rhino-laryngologique, cervico-faciale, buccale et maxillo-faciale;
    • Chirurgie thoracique, vasculaire, cardiaque et cardiovasculaire pédiatrique. 

     

    Ces documents, disponibles sur le site Internet de l'INESSS, devraient servir aux médecins pour guider leur pratique ainsi qu'aux établissements pour établir leurs politiques sur ce sujet.

    Santé Québec a la responsabilité de s'assurer que chaque établissement (incluant les établissements desservant une population nordique et autochtone non visés par la LGSSSS) a établi et mis en oeuvre une politique qui est conforme aux recommandations de l'INESSS.

    Suivi

    Pour toute question ou toute information concernant ce dossier, nous vous invitons à communiquer avec la Direction des laboratoires et de l'imagerie médicale à l'adresse dlim@msss.gouv.qc.ca.



















    Le sous-ministre adjoint,


    Original signé par

    Stéphane Bergeron
    Direction(s) ou service(s) ressource(s)
    NomCoordonnée(s)
    Direction des laboratoires et de l'imagerie médicale
    dlim@msss.gouv.qc.ca
    Politique d'accessibilité
    Gouvernement du Québec
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